PERLES D'ÉTÉ...

Publié le par lou-de-louise

Sans jouer la Mouche du Coche vers lequel concernant le second il faudra peut-être un jour revenir et la première confirmer son statut de lanceur d'alerte, il semble que les chemins montent toujours autant et sont tout aussi mal aisés et sablonneux... Pour preuve....cette anecdote....

SUR LES PONTS DE FRANCE...ON Y DANSE , ON Y DANSE....

Comme tous les ans, la France " laborieuse" décline royalement à partir du mois d'Avril le planning de ses festivités , célébrant pour le coup "Pâques avant les Rameaux" sur l'hôtel des sacro-saintes réductions du temps de travail , les fameuses RTT, portées à l'époque par Martine Aubry alors Ministre du travail , passant ainsi sous le gouvernement de François Mitterand de 39 à 35 heures hebdomadaires et caractérisant par le fait même le partage du temps de travail. Cette année celles-ci ont été l'aubaine de grands ponts et ont vu le mois printanier délesté de 4 à 6 jours les weeks ends du 12/13 et du 20 et 21 Avril . Quant au joli mois de mai baptisé encore mois de Marie il devait plafonner dans la vacance et l'inertie en se voyant amputé de 15 jours avec les ponts du 1er mai, tombant un jeudi, suivi de ceux du 8 et 29 avec l'Armistice de 1945 et l'Ascension auquel s'est invité dès le 6 et 10 juin le week-end de la Pentecôte. Bigre...Vous avez dit farniente...

Coût de l'opération de ces vacances égrenées et glanées çà et là pour le budget de l'hexagone en 2014 : 4 milliards d'euros de perte soit le double des grands ponts de 2013. Aujourd'hui Il existe bien une inflation galopante en matière de vacances dans l'hexagone. Une paille dans la dette du pays mais une poutre pour l'économie de la France. Mais tout un chacun aura pu profiter de ces moments "privilégiés" pour se reposer du dur labeur si bien effectué au quotidien et inhérent aux 35 heures . D'autant que les nombreux ralentissements constatés durant ces périodes dans bon nombre de secteurs de l'économie n'ont pas été palliés par " des extras" , vacataires ou encore intérimaires. C'est d'ailleurs ce qu'ont pu constater et attester bon nombre de touristes , riverains et autochtones , adeptes toutefois de notre si beau patrimoine qui ont voulu se rendre à Versailles le week-end de Pentecôte et ont emprunté le RER C pour la Cour du Roi Soleil .... Le RER C , cette desserte pourtant si fonctionnelle ouverte en 1979 par la SNCF sur 187 kms qui traverse l'agglomération parisienne reliant l' Ouest d'une part via Pontoise , Versailles-Château, Rive Gauche et St Quentin en Yvelines et le Sud d'autre part via Massy Palaiseau , Dourdan et St Martin l'Étampes ainsi que Versailles Chantiers traversant le coeur de Paris. Le REC C qui transporte au quotidien quelques 490 000 voyageurs dont 15% de touristes qui s'engouffrent au quotidien dans 531 trains . Lesquels depuis le 10 décembre 2007 marquent l'arrêt aux gares d'Yssy-Val-de Seine, Issy , Meudon Val Fleury, Chaville-Vélisy, Viroflay et Porchefontaine jusqu' à la Gare de Versailles Château Rive Gauche, l'une des trois gares de Versailles avec celle des Chantiers qui la relie à Paris Montparnasse ou encore celle de Versailles Rive Droite via la gare St Lazare.

PRENDRE SON MAL EN PATIENCE

C'est ainsi que lors de ce week- end de Pentecôte François, Paul et les autres attendent patiemment à l'arrêt de la desserte d'Issy-Val-De-Seine le train Vick pour le château de Versailles . Alors que le train est toujours à l'heure ( toutes les 12 mn), ce dernier se fait longuement attendre et le panneau n'affiche aucune indication. Surpris les voyageurs bons enfants, d'ailleurs pourquoi se stresser en période festive , cherchent toutefois quelques informations et sont plus ou moins "rassurés" par la voix féminine crachant dans le haut parleur qui au bout d'une vingtaine de minutes les informe de soi-disant travaux effectués sur les voies par la SNCF. Passe l'info car le train arrive alors. Lors du retour du soir, de nombreux touristes et autres quidam ayant voulu éviter la cohue des heures de pointe malgré le nombre de trains mis à quai et à disposition en période normale , débarquent à la gare Versailles Château.... Qui femmes , enfants, seniors portant sacs à dos, harassés et le basket passablement élimé par la journée si riche en visites et ballades se retrouvent bientôt gros jean comme devant la gare qui avait baissé son rideau de fer. A la sortie deux agents SNCF, rouges , transpirant et proches de la crise de nerfs étaient en train de répéter à la cantonade "que pour des raisons qui seraient trop longues à expliquer , les voyageurs devaient se diriger vers la gare de Versailles Chantiers équidistante de plus de 2 kms. ".

Mais après informations diverses prises auprès des agents d'entretien de la gare ainsi qu'auprès de ses divers services , cette dernière n'a jamais fait l'objet de travaux durant le week end férié de Pentecôte. Car on n'est guère habitué alors que le Pays danse sur ses ponts à ce qui ressemblerait plutôt à du zèle les jours fériés. D'autant que la majeure partie des travaux a été adopté le 13 février 2013 notamment par le conseil d'administration du Syndicat des transports d'Ile de France (STIF) . Lequel a validé pour 2014 le renforcement de la desserte des gares d'Yvry/Seine et Vitry/Seine aux heures de pointe ainsi que l'accroissement de la capacité des trains les plus chargés de l'axe Versailles-Château, Versailles-Chantier . De plus les travaux souterrains dits "travaux Castor" qui consistent à renforcer les fondations des ouvrages relatifs à la voute des tunnels ainsi que les opérations de maintenance ferroviaires dans les gares s'effectuent de manière générale l 'été , soit mi-juillet à mi-août ; lesquelles sont assorties à cet effet d'une desserte de substitution par le biais de bus ou bien encore la nuit afin de ne pas perturber le trafic.

En conclusion, quid de ce tango dansé par le RER C lors de ce week end de Pentecôte?

Les agents qui n'étaient que deux et seuls , la SNCF n'ayant pas prévu d'intérimaires car il eut alors fallu les payer, se sont retrouvés vite et totalement débordés par la horde de touristes et ont été obligés de fermer totalement la gare de Versailles-Rive Gauche.

Alors des ponts de France sur lesquels ont a beaucoup dansé , il n'y a qu'un pas de deux pour se retrouver ...sous les ponts.

LOUISE DE LOU

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Il est des circonstances où il s'avère difficile de garder le statut d'une Huître. De là à se substituer aux Plaideurs, il y a quand même une distance ; celle représentée par l'immensité du parc où la culture du mollusque peut parfois générer quelques perles...

Ainsi par exemple...

UNE FLEUR SUR UN TAS DE FUMIER

...Dans ce petit coin du Sud Ouest de la France plus connu par Charles de Batz de Castelmore dit D'Artagnan où contrairement à ce que le quidam parisien peut croire, il se passe toujours quelque chose...Oyez donc braves gens....

A l'heure où le Gers estival cultive l'art du " Bonheur est dans le pré" ( Film de Chatilliez), à travers son festival salsero de Vic-En-Fezensac qui vient de s'achever lascivement au rythme de son Tempo Latino et celui de Jazz'in Marciac qui enchaîne sur son swing annuel, le Sénateur-Maire PRG , Raymond Vall ( sans S et donc rien à voir avec Manuel le Premier), de la rieuse bourgade de Fleurance, a décidé de cultiver, à défaut son jardin, le paradoxe en ranimant le feu du brûlant sujet inhérent à la collecte des ordures ménagères et des déchets verts qui couvait sous la cendre depuis 18 mois.

En effet, l'élu, répondant aux sobriquets " du petit matador" ou de " Lullu Castagnette" en rappel à ses sympathiques origines latines et qui repart pour un quatrième mandat de maire et de deuxième en tant que Sénateur, a instauré confidentiellement du 28 juillet au 13 septembre 2014 la deuxième collecte des ordures supprimée arbitrairement depuis le 7 janvier 2013 par le SIDEL de Lectoure , gestionnaire en titre des déchets.

Laquelle avait été pourtant demandée le 9 septembre 2013 lors d'une réunion mouvementée organisée par l'ensemble des pétitionnaires de nombreux collectifs qui avaient alors osé s'insurger contre cette décision arbitraire non votée d'ailleurs à l'époque par le Conseil municipal fleurantin; allant jusqu'à demander à cet effet au préfet du Gers , Jean-Marc Sabathé, une enquête publique et la nomination d'un commissaire sur la base de la Loi N° 2010-788 du 12/07/2010 modifiant l'article L 123 du Code de l'Environnement. Mais là où le bât blesse vient du fait que l'édile qui ne s'est jamais embarrassé de la Loi , encore moins de la liberté d' expression et donc de la presse, a "privilégié" la deuxième collecte exclusivement au millier de Fleurantins " intra-muros", laissant les quelques 6000 autres habitants restants aux portes de la Cité gasconne se dépêtrer avec leurs containers truffés d'asticots mais surtout dans l'expectative de la réception de la taxe des impôts locaux.

Ainsi au pays de la chlorophylle qui fleure désormais l'insalubrité, de mémoire de gascon on n'a souvenance d'une bourgade désormais aussi discriminée. Mais au vu du chemin épineux qui n'a plus grand chose à voir avec un sentier lumineux bordée de fleurs au vu de la consternante gestion de la situation, il semble que la coquette ville de Fleurance dont la devise " Florentia floruit, floret et semperque florebit" ( Fleurance a fleuri, fleurit et fleurira toujours) est en passe de ressembler à une grosse graminée sur un tas de fumier.

LOUISE DE LOU

Publié dans DROIT ET CITOYENNETÉ

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