ASSASSINAT DE SAMUEL PATY OU L'ADIEU AUX LARMES DE LA RÉPUBLIQUE À "UN HONNÊTE HOMME"

Publié le par LOUISE DE LOU

L' hexagone n'en finit pas de trembler sur ses fondations en matière de terrorisme et de compter ses morts soit 260 victimes à ce jour depuis janvier 2015. Triste bilan corroborant les assassinats de 12 personnes et 11 blessés au journal satirique Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 par les frères Kouachi ; puis en correspondance avec Amedy Coulobally les 8 et 9 janvier respectivement de l' assassinat d'une policière et d'un employé municipaux à Montrouge, puis de la prise d'otages des clients de l'Hyper Cacher qui fera 4 morts , exactions revendiquées par Al Qaïda . Mais encore de l'assaut du Bataclan en date du 13 novembre qui fera 130 morts et 413 blessés hospitalisés ou l'oeuvre terroriste commise par 3 équipes de 3 hommes dont les frères Abdeslam , Bilal Hadfr, Mohamed Abrini, Samy Aminmour, Ismael Omer Mostefaï, Faoued Mohamed Aggad ou bien encore Abdelhamemad Abaaooud et Chakrib Akouh à partir des projets de Farouk Ben Abbas et de Reda Haine, mais aussi de l'hyper marché de Trèbes le 23 mars 2018 qui fera cinq morts et deux blessés où le lieutenant colonel de gendarmerie de l'Aude Arnaud Beltram perdait la vie en héros . Mais encore et encore ces victimes qui perdaient la vie dans une opération militaire anti terroriste à Gao au Mali le 2 décembre 2019 dont 13 militaires appartenant respectivement au Régiment d'hélicoptère de combat de Pau ( Béarn) ainsi qu'à celui du 4 ème Régiment de chasseurs Alpins de Gap dont le fils de l'ancien ministre Jean Marie Bockel , puis encore les deux commandos marine du Bataillon Hubert , l'ancêtre du Commando Kieffer , au Burkina Faso Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello qui ont sauvé au péril de leur vie deux touristes inconscients Patrick Pique et Laurent Lassimouillas , enlevés, alors qu'ils se trouvaient dans une zone déconseillée dans le nord du Bénin .

Mais ce 16 octobre la décapitation monstrueuse d'un professeur d'histoire et géographie et d'enseignement moral et civique Samuel Paty par un islamiste radicalisé de 18 ans dans le petit village de Conflans -Sainte Honorine ( Yvelines) prend un autre tour dans la montée des périls et revêt une connotation particulière. Car de mémoire d'enfant de la République, aucun concitoyen, aucun enseignant n'était tombé à ce jour , comme devait le souligner,  bouleversé et aussi sous le choc, le Président Macron arrivé sur les lieux de la scène de crime du collège du Bois d'Aulnes à Conflans - Ste Honorine où exerçait Samuel Paty. Ce professeur émérite a été assassiné  "parce qu'il enseignait, parce qu'il apprenait à ses élèves la liberté d'expression, de croire ou ne pas croire. Notre compatriote a été la victime d'un attentat terroriste islamiste caractérisé. Il n'y a pas de hasard si ce soir c'est un enseignant que le terroriste a abattu parce qu'il a voulu abattre la République dans ses valeurs et la possibilité de faire de nos enfants , des citoyens libres. Cette bataille , c'est la nôtre et elle est existentielle . Tous et toutes nous ferons bloc. Ils ne passeront pas. L'obscurantisme et la violence qui l'accompagnent ils ne la gagneront pas . Ils ne nous diviserons pas . C'est ce que les terroristes cherchent et nous devons nous tenir tous ensemble."

UN VER DANS LE FRUIT DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES

En effet le Président ne croit pas si bien dire car notre Mère République vient à nouveau de poser un genou à terre et pourrait bien ne pas s'en relever de si tôt si elle devait continuer de se draper dans ses atours de vierge effarouchée et continuer d'accepter au sein de sa propre Maison de se faire dicter sa conduite et surtout sa Loi par des étrangers radicalisés qui se définissent Français quand ça les arrange et étrangers quand il s'agit de frapper la Mère Patrie qui n'a jamais été trop regardante voire a fait preuve de trop grande faiblesse comme toutes les mères à l'égard de certains de ses enfants récalcitrants depuis plus de 40 ans , fermant les yeux sur leurs exactions à répétition et validant par le fait même leur "laisser faire " et surtout leur " laisser passer". Des enfants " adoptés" qui ont , ceux ci, toujours connu leur vraie Mère résidant de l'autre côté de la Méditerranée , mais qui , de part leur adoption sans conditions, ont toujours été choyés inconsidérément et gâtés à outrance par le Système français. Lesquels en dépit de cela ont toujours refusé de s'intégrer dans la République en respectant le droit du sol d'abord jusqu'à se retourner et malmener leur Mère de substitution. A titre d'exemple, cette interview édifiante et riche d'enseignement de feu le Roi Hassan II du Maroc faite par ma consoeur Anne Saint Clair dans son émission politique phare de l'époque 7 sur 7 datée de 1993. Alors que cette dernière posait la question à feu le roi Hassan II du Maroc sur sa conception de l'intégration de ses " Sujets" en France, ce dernier a répondu en toute franchise qu' il " découragerait Anne Sinclair d'essayer d'intégrer ses ressortissants , car l'intégration a toujours été possible entre Européens, le mouvement se faisant alors toujours entre l'Est et l'Ouest " . Mais là , pour feu sa majesté marocaine , " le Maroc est un autre continent et je vous décourage d'essayer de les intégrer car ils seront alors de mauvais français et ils ne seront jamais à 100% français , je peux vous l'assurer...".

En tout état de cause il y aura bien un avant Samuel Paty et un après. Car aujourd'hui bon nombre de nos ressortissants sont sous le choc de ce séisme qui s'est répandu jusqu'au plus profond de ses racines sociétales et demandent , en citoyens censés, l'éradication de cette haine transgressée à chaque fois par des actes de barbarie. Une haine qui n'a fait que s'amplifier depuis la guerre d'Algérie notamment en 1954 . Une haine qui s'est développée dans un premier temps à partir de 1962 à travers le franchissement des frontières de la Méditerranée et qui s'est répandue en s'enkystant dans des banlieux tout en respectant dans un premier temps les valeurs de notre République. Puis dans un deuxième temps a été la résultante d'une migration sans contrôle pendant des années où se côtoient encore aujourd'hui le migrant en recherche de travail qu'il ne trouvera désormais plus au vu du contexte national voire international, le réfugié politique dont le statut n'existe pratiquement plus ou encore le terroriste mélangé au délinquant déstructuré qui vie de ses nombreux trafics. Toutefois le développement de ses fratries à travers notamment le " regroupement familial " n'a pas toujours été non plus bien régulé. Car avec le poids des ans et l'évolution en marche , ces sous systèmes se sont développés anarchiquement et le respect du droit du sol allié à celui des us et coutumes ont été supplantés depuis bien longtemps par la haine toujours bien présente du Français, du mal être, de la déstructuration et des exactions associés aux trafics en tout genre. Une économie parallèle s'est alors développée alimentant les fratries qui pourtant bénéficient des aides de l'État. Des zones de non droit se sont alors crées , développées, fortifiées comme pendant des années à Sangate, à Paris, en banlieux où les policiers n'osent même plus intervenir, où les pompiers, les médecins sont pris à partie quand ils ne sont pas "caillassés", agressés par armes, par utilisation de mortier. Le constat est alors amer. Il existe dans l'hexagone des communautés , des "lands ", des no man'sland plutôt qui refusent désormais d'accepter les us et coutumes de la France,. Lesquels  veulent imposer leur loi jusqu'à en découdre avec la République et sont de plus en plus manipulés , fanatisés, islamisés avec radicalité par des prédicateurs dangereux qui ne jurent que par leurs recrutements pour faire le djihad. Mais notre République pâtit aussi de certaines associations cautionnant cette radicalité dont les objectifs ne renvoient certainement pas à la loi de 1901, mais encore  des politiciens aux pratiques peu orthodoxes,  lesquels , à des fins électoralistes ont fait de bien mauvais choix politiques , ont pris des positions calamiteuses assorties de décisions qui ont conforté une montée des périls sinon grave voire dangereuse . Le tout impliquant alors la déstabilisation de notre État de droit que bon nombre ne respectent plus et qui s'est désormais transformé en un piètre État de faits où la liberté d'expression est bafouée , où on libère les malfrats au vu de la concentration carcérale, où on assiste à des peines de prison jamais terminées . Un triste État de faits où l'on cherche à absoudre la laïcité qui a encore été malmenée quand on a fait le triste choix éducatif d'enlever le Latin et le Grec dans les programmes au profit de l' Arabe. Pourquoi ne pas apprendre les trois langues ? Ça gênait qui ?.

Une laïcité que l'on veut remplacer par les us et coutumes délivrés par les Versets du Coran, du port du voile, de la Burka , de la nourriture Hallal mélangée de plus en plus dans les grandes surfaces sans discernement aux produits européens. On est quand même libres d' avoir une liberté de choix . De quoi conforter le Rapport Pisa et celui de l'OCDE qui mentionnent le rang éducatif français qui plafonne au 38 ème rang. Mais çà , c'était avant le COVID. Un état de faits où au niveau international toujours à des fins de déstabilisation, un Président Turc qui électoralement parlant a perdu ses mandats à Istamboul et Ankara, qui est un des premiers soutien des djihadistes traite le Président Macron de dégénéré en quelque sorte et cela afin de valider le boycot des produits français dans les pays musulmans entre autres mais a surtout pour but de jeter de l'huile sur le feu afin de soulever le monde musulman ayant pignon sur l'hexagone.

Voilà le triste contexte d'un assassinat en règle d'un enfant de notre République qui était un Honnête Homme.

Mais pourquoi assassiner aujourd'hui un enseignant, pourquoi Samuel Paty ? . Et qui était Samuel Paty ?

Arrêt sur images: " UN HONNÊTE HOMME" BIEN DE SON TEMPS

Oui on peut caractériser le professeur Paty d'Honnête Homme et le transposer au XXIème siècle au sens de la fameuse Encyclopédie répertoriant les grandes découvertes et ses inventeurs de la deuxième moitié du XVII ème siècle  puis du XVIII ème . Au sens où l'entendait la philosophie mise en exergue par le siècle des Lumières hérité de la Renaissance. Le siècle des Lumières, ce mouvement culturel brillant , foisonnant et riche en culture, philosophie, littérature et on ne peu plus intellectuel . Des Lumières qui ont été à la base du renouvellement du savoir, de l'éthique et de l'esthétique. Les têtes pensantes de l'époque s'insurgeant contre les oppressions religieuses, politiques et luttant pour le progrès dans le monde n'avaient qu'un but: combattre l'irrationnel , l'arbitraire et l'obscurantisme des siècles passés. Mais aussi le combat et son triomphe de la raison sur la Foi et la croyance sur les plans politiques et économiques. Pour la figure idéale des Lumières, l'Honnête Homme des Lumières devait avoir une fonction non seulement philosophique mais encore sociale et qui devait porter comme un étendard un jugement raisonné dans le but de guider les consciences et montrer le chemin des valeurs. Il correspondait à un intellectuel engagé qui " agit en tout par raison et doit s'occuper " confirme l'Encyclopédie des Lumières et qui définit encore cette philosophie comme " étant la synthèse de toutes les connaissances pour édifier le savoir en réitérant l'accessibilité au public en vue de son éducation, de son information et son soutien à la mémoire culturelle". Ses nombreux chefs de file et non des moindres avaient pour nom Spinoza, Locke, Bayle, Newton mais aussi Benjamin Franklin, Diderot, d'Alembert mais aussi Voltaire, Jean Jacques Rousseau, Molière, Montesquieu , Olympes de Gouges ou encore Thomas Jefferson et Georges Washington . On peut alors aisément comprendre l'impact philosophique et intellectuel tout comme la contribution de ces derniers quant à la rédaction de la Déclaration d'Indépendance Américaine ou de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen après la Révolution française. Car le socle de ce concept s'est fondé sur la lutte pour la liberté individuelle , la liberté et l'égalité et sur la notion où l'individu peut décider de son devenir à partir de son propre raisonnement mettant alors à mal le joug des us et coutumes archaïques. Rousseau y voyait même un " contrat social". Cette bataille pour les idéaux, c'était bien la raison de Samuel Paty à travers l'enseignement de ce que ses professeurs lui avaient enseignés et la répercussion de ses connaissances sur ses élèves.

" JE VOUDRAIS QUE MA VIE ET MA MORT SERVENT À QUELQUE CHOSE" avait déclaré avec prémonition un jour ce brillant professeur qui venait d'avoir 47 ans le 18 septembre dernier et avait suivi la voie royale de l'enseignement comme on entre en religion. Une évidence pour ce fils d'instituteur et de directeur d'école, né à Moulin dans l'Allier . Un étudiant brillant ayant suivi les préparation aux grandes école de Khâgne et d'Hypokhâgne puis de l'IUFM de Lyon et qui devait obtenir son Capès d'histoire et géographie du premier coup en 1997. Après avoir été enseignant un certain temps à Paris , ce dernier était depuis cinq ans professeur d'histoire, géographie et d'enseignement moral et civique au Collège du Bois d'Aulnes dans la Commune de Conflans- Sainte Honorine. Sa vie s'organisait entre celle avec sa famille et son petit garçon Gabriel et son enseignement à travers la transmission de son savoir à tous les élèves sans exception de religions auxquels il avait , du moins le pensait-il , passé le témoin de la connaissance à travers ses nombreux livres qu'il aimait tant. Samuel Paty pensait , comme d'autres professeurs avant lui peut-être, avoir montré le chemin de ce qui est ou n' est pas , de ce qui devrait être ou ne pas être. Il enseignait aussi la nécessité de la critique. Celle qui permet de s'émanciper du joug de la contrainte, de l'archaïsme et de l'obscurantisme qui sclérosent les esprits . Samuel Paty enseignait à ses élèves comment acquérir la liberté d'expression , comment la définir et pouvoir s'en servir voire comment manier les rudiments menant à la  Liberté tout court et permettre à l'élève, à l'étudiant de devenir un citoyen, celui du Monde aussi...Vaste programme et précis de base de ce que devrait avoir chevillé au corps tout bon enseignant.

C'est ainsi qu'à son habitude, ses cours d'enseignement moral et civique l'emmenaient chaque année sur le chemin de sujets qui corroboraient son enseignement. C'est ainsi aussi que ce 6 octobre dernier Samuel Paty avait centré son cours sur la liberté d'expression à travers l'explication des caricatures de Mahomet . Un sujet d'autant plus en phase avec la modernité au moment où depuis le 2 septembre dernier la Cour d'Assises spéciale de Paris juge les auteurs de l'attentat ayant décimé la moitié des journalistes de la rédaction du journal satirique de Charly Hebdo en 2015. Un attentat revendiqué mais prétexté , selon la formule de l'islamisme radical, par la publication des caricatures de Mahomet qui avaient été publiées d'ailleurs au Danemark en 2006.  Lesquelles avaient été re publiées par la rédaction de Charly le 1er septembre dernier en hommage à ses journalistes tombés pour avoir brandi mais surtout porté la liberté d'expression en écharpe et surtout à son paroxysme. 

UN COURS MAL INTERPRÉTÉ OU ?....

Toutefois dès la fin du cours de Samuel Paty, le sujet provoque l'ire d'un parent d'élève musulman Brahim Chnine auquel se mêle le militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui . Lesquels selon leur comportement et conception coutumiers de la liberté d'expression organisent deux montages video mensongers dont un montre met en scène la fille du parent musulman en lui faisant dire que le professeur aurait montrer le prophète nu . Une diffusion via les réseaux sociaux musulmans où le professeur Paty est traité de " voyou et de malade" et ce , avant de divulguer son nom et adresse de l'établissement scolaire où il enseigne. Il s'avérera que la jeune fille n'était même pas en cours ce jour là. Mais le mal était fait, l'instillation du venin et de la haine propagés. La mayonnaise avait bien pris et pouvait désormais se développer dans les esprits déjà échauffés , en attente et toujours sur le qui vive, et éclabousser de sa haine au nom d'un prétexte comme d'habitude mensonger voire fallacieux. 

C'est là qu'un Tchétchène de 18 ans, Abdoulhak Anzorov , d'origine russe, déstructuré , réfugié en France à Évreux mais très radicalisé, qui ne connaissait même pas le professeur ,  se met en quête de venir assassiner ce dernier au nom de l'Islam . Remonté comme une pendule et tristement influencé par la haine des réseaux sociaux à l'endroit de Samuel Paty , décide de partir à sa recherche. Il se fait accompagner par des amis jusqu 'à Conflans- Ste Honorine et à 14H entre en contact avec des collégiens dont deux se laisseront convaincre par l'appât du gain de 350 Euros. Mais en contre partie ils devront lui indiquer qui est le professeur Paty et quel est son emploi du temps. Pour que faire ce peu, le trio fera le gué jusqu' à 16H30, moment de la sortie de lycée du professeur d' histoire et géographie. Le terroriste s'élancera alors sur Samuel Paty et le décapitera. Puis s'enfuyant en ayant laissé son couteau près du corps du professeur, il s'enfuit jusqu'au village voisin d'Éragny ( Val d'Oise) où il sera abattu après avoir refusé de respecter les sommations d'usage par des policiers appelés sur les lieux en raison notamment de son agressivité.

 WE ARE ONE DE U2

Le 21 octobre dernier Emmanuel Macron visiblement très ému prononçait à la Sorbonne, ce temple français de la Connaissance et sous l'oeil introspectif des portraits d'Hugo et de Pasteur , " l'oraison " funèbre de Samuel Paty, parti trop tôt , lâchement assassiné par un fanatique radicalisé au nom d'idéaux archaïques et pernicieux . Samuel Paty dixit le Président " cette victime de la conspiration funeste , de la bêtise, du mensonge, de l'amalgame, de la haine de l'autre, de ce que nous sommes devenus vendredi". Un Hommage bouleversant rendu en concertation avec la famille du professeur , en musique, d'abord , sur celle qu'il adorait , ONE, du groupe U2, puis de celle de Mozart à partir d'instruments à cordes . Mais aussi à travers les textes de ses proches dont un poème spécialement écrit par Gauvain Sers. Sa dépouille était portée par la Garde Républicaine sur laquelle seront accrochées les Palmes académiques et la légion d'honneur reçues à titre posthume.

Un hommage où Emmanuel Macron a choisi de " s'exprimer avec  justesse et agir avec exigence" et de définir " depuis vendredi une nouvelle image de la République , de notre volonté de briser les terrorismes, de réduire les islamistes, de vivre comme une communauté de citoyens libres de notre pays mais encore de notre détermination à comprendre, à apprendre, à continuer d'enseigner, à être libres...car nous continuerons professeurs... Nous défendrons la liberté que vous enseigniez si bien et nous porterons haut la laïcité. Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins même si d'autres reculent. Nous offrirons toutes les chances que la République doit à toute sa jeunesse sans discrimination aucune...

Car nous continuerons Professeur...ce combat pour la Liberté et pour la raison dont vous êtes désormais le visage parce que nous vous le devons , parce que nous nous le devons , parce qu'en France , Professeur...les Lumières ne s'éteignent jamais " .

Une flamme qui perdurera à vie dans le coeur du petit Gabriel qui est devenu vendredi une petite pupille de la Nation.

Au Maître , l'élève reconnaissant et à cet " Honnête Homme" , sa Patrie reconnaissante.

 

LOUISE DE LOU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans DROIT-TERRORISME

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